9 janvier 2010
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Le premier numéro du Matin a été publié le 7 juin 1882. (voir l'éditorial de ce numéro)
Le Matin fut successivement dirigé
Grâce à une intense publicité (en 1898, 500 000 Francs de l'époque lui furent consacrés), les tirages passèrent de 285.000 exemplaires en 1902 à 1 million en 1913. En 1939 cependant, le tirage du Matin tomba à 300.000 exemplaires.
Le Matin suivait une politique radicale et strictement laïque, n'hésitant pas à lancer des polémiques, redoutées même du gouvernement.
A l'automne 1896, l'Éclair puis le Matin avaient attiré l'attention du public sur la nature suspecte des preuves ayant entraîné la condamnation du capitaine Dreyfus. Patriote,
Le Matin lança une souscription en faveur des premiers sous-marins militaires français en janvier 1899 : cette souscription permit en effet la construction du Français et de l'Algérien.
Le 17 juin 1940, Bunau-Varilla reprit la publication du Matin, qu'il mit désormais à la disposition des occupants allemands ; Le Matin se saborda le 17 août 1944, à la Libération, peu de temps après le décès de Bunau-Varilla (1er août 1944).
Le siège social était situé au numéro 6 du boulevard Poissonnière, dans le dixième arrondissement de Paris ; les locaux se trouvaient à la même adresse, aux numéros 3-9.
Ces locaux furent ensuite occupés par le journal "l'Humanité".
Sources : Archives Nationales.
Le Matin fut successivement dirigé
- par la société S.S. Chamberlain et Compagnie (23 octobre 1883-21 juin 1884),
- par la Société anonyme du journal Le Matin (21 juin 1884-11 mai 1897),
- puis par la Société anonyme Le Matin (17 décembre 1897).
Grâce à une intense publicité (en 1898, 500 000 Francs de l'époque lui furent consacrés), les tirages passèrent de 285.000 exemplaires en 1902 à 1 million en 1913. En 1939 cependant, le tirage du Matin tomba à 300.000 exemplaires.
Le Matin suivait une politique radicale et strictement laïque, n'hésitant pas à lancer des polémiques, redoutées même du gouvernement.
A l'automne 1896, l'Éclair puis le Matin avaient attiré l'attention du public sur la nature suspecte des preuves ayant entraîné la condamnation du capitaine Dreyfus. Patriote,
Le Matin lança une souscription en faveur des premiers sous-marins militaires français en janvier 1899 : cette souscription permit en effet la construction du Français et de l'Algérien.
Le 17 juin 1940, Bunau-Varilla reprit la publication du Matin, qu'il mit désormais à la disposition des occupants allemands ; Le Matin se saborda le 17 août 1944, à la Libération, peu de temps après le décès de Bunau-Varilla (1er août 1944).
Le siège social était situé au numéro 6 du boulevard Poissonnière, dans le dixième arrondissement de Paris ; les locaux se trouvaient à la même adresse, aux numéros 3-9.
Ces locaux furent ensuite occupés par le journal "l'Humanité".
Sources : Archives Nationales.